Le métier de traducteur consiste à restituer un contenu dans une autre langue. Il peut traduire différents types de documents pour le compte d’organisations publiques ou privées variées. Un diplôme spécialisé de niveau Bac+3 ou bac+5 est nécessaire. Certaines qualités personnelles sont indispensables pour compléter les aptitudes techniques.
Grâce à sa maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères, le traducteur a pour mission de traduire des contenus d’une langue vers une autre. Le terme de traducteur est utilisé au sens large, mais il couvre en réalité cinq types d’activités ayant chacune leurs spécificités :
Il travaille souvent en freelance pour le compte d’éditeurs sur des œuvres littéraires (romans, pièces de théâtre, essais, etc.) Il a l’obligation de respecter scrupuleusement le style de l’auteur, ainsi que la forme et le fond du texte. Les subtilités telles que les jeux de mots ou tournures de phrase doivent être parfaitement restituées. Enfin, pour que le contenu soit aisément compréhensible par le lecteur, la traduction doit être fluide.
Souvent spécialisé dans un domaine (informatique, mécanique, multimédia, pharmaceutique, juridique, politique…), il est en mesure de traduire des documents à caractère scientifique et technique très pointus comme des rapports, des notices d’utilisation… Souvent, il possède une expérience professionnelle dans le secteur, où il a acquis la maîtrise du jargon, des processus, etc.
Nommé par l’autorité judiciaire, il exerce au sein des tribunaux où il traduit des documents officiels. Il peut aussi parfois assurer la fonction d’interprète, même si ces deux métiers ne sont pas identiques. Une habilitation spéciale est accordée au traducteur assermenté pour la traduction de documents officiels.
Il est chargé des sous-titres et doublages de contenus audiovisuels (films, séries, documentaires).
Il traduit des contenus destinés à des sites internet, des logiciels ou des jeux vidéo afin qu’ils soient totalement conformes aux exigences réglementaires des pays dans lesquels ils doivent être commercialisés.
Quelle que soit sa spécialité, le traducteur suit un certain nombre d’étapes pour réaliser un travail :
En fonction de la complexité et de la longueur du texte, ces différentes étapes peuvent prendre quelques heures, quelques jours ou plusieurs mois.
Pour devenir traducteur, les formations linguistiques sont à privilégier. L’idéal est de disposer d’un Bac +5 : Master en Traduction et Communication, Master en Traduction et Interprétation ou Master pro spécialité industries de la langue et traduction spécialisée.
Cependant, une licence Langues Etrangères Appliquées (LEA) ou Langue Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) représente une autre voie d’accès à ce métier. L’avantage de la LEA est l’acquisition d’une double compétence qui constitue un atout précieux pour intégrer le monde du travail.
Ces différentes formations sont proposées par des universités, des écoles ou instituts spécialisés en traduction et interprétariat. L’Institut de management et de communication interculturels (ISIT) et l’École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs (ESIT) font partie des établissements les plus connus dans ce domaine. L’admission se fait sur dossier, puis passage d’épreuves d’admissibilité écrites suivies d’un oral.
Les qualités personnelles
Plusieurs qualités personnelles sont nécessaires pour exceller dans le métier de traducteur :
Le traducteur exerce le plus souvent sous le statut d’indépendant, et facture ses prestations au mot ou au feuillet. Les tarifs varient notablement selon la complexité des textes qui lui sont soumis, mais aussi de son expérience et de son domaine de spécialisation.
En moyenne, le revenu brut mensuel d’un traducteur débutant se situe entre 1 600 € et 2 000 €. Dans la fonction publique, un traducteur touche un salaire compris entre 1 700 € et 3 700 € bruts par mois. Pour les traducteurs militaires, par exemple dans l’armée de terre, la rémunération nette mensuelle se situe à 1 384 € hors primes dès l’affectation. Ce montant peut être multiplié jusqu’à 2,5 fois lorsqu’il est envoyé en opération extérieure.
Si le traducteur est indépendant, il exerce à son domicile, et ses échanges avec les clients se font essentiellement en ligne ou par téléphone. S’il préfère être salarié, plusieurs types d’entités publiques et privées ont des demandes, mais les embauches à plein temps sont rares, sauf pour celles qui ont des besoins permanents. La plupart préfèrent s’adresser à des freelances. Elles représentent donc autant de clients potentiels pour les professionnels de la traduction :
En France, les rédacteurs techniques indépendants possédant une bonne expertise sont les plus recherchés.