Autonomie, souplesse, absence de hiérarchie… travailler sous le statut d’indépendant présente a priori de multiples avantages. En France, ce mode de travail gagne du terrain et concernerait près de 11 % de la population active. Qu’est-ce exactement un travailleur indépendant ? Comment en devenir un ?
Décider de vos horaires de travail, négocier librement vos honoraires, ne pas avoir à rendre des comptes à un supérieur hiérarchique… le travail en indépendant séduit autant qu’il intrigue. Car travailler sous ce statut implique de gérer à votre compte les risques et les bénéfices de votre activité : vous devez prévoir les surcharges de travail comme les périodes de vache maigre.
L’une des caractéristiques du travailleur indépendant tient justement à cette liberté d’action, dont il jouit pour exercer son activité.
Actif en transition professionnelle, candidat à l’emploi ou porteur de projet… le statut de travailleur indépendant est ouvert à tous les profils.
Afin de partir sur de bonnes bases, il convient néanmoins de bien définir les contours de son projet et déterminer à l’avance la forme juridique de son entreprise ainsi que son régime fiscal.
En ce qui concerne les démarches de création de son entreprise, de nombreux portails en ligne se proposent de les gérer à distance moyennant quelques dizaines d’euros.
Hormis les avantages cités précédemment, travailler en indépendant offre l’opportunité d’équilibrer vie privée et vie professionnelle.
De nombreux actifs recherchent davantage de liberté et diversité dans leur métier. Ce que ne permet pas toujours le salariat.
En optant pour le travail indépendant, il est tout à possible de concilier performance au travail et moments de détente/obligations familiales.
Moins de stress et de fatigue, la possibilité de voyager à l’étranger, mais aussi de se constituer un patrimoine important comptent aussi parmi les avantages les plus souvent cités.
Si les avantages sont nombreux, travailler sous le statut d’indépendant comportement également des risques et des contraintes.
Il faut garder à l’esprit que les revenus de l’indépendant sont tributaires du volume et de la fréquence des missions qu’il trouve.
Par ailleurs, ce type d’activité exige un excellent sens de l’organisation, beaucoup de discipline et une bonne dose de motivation.
Avant de lancer son activité, il est important de choisir un statut juridique approprié. En la matière, le consultant indépendant n’a que l’embarras du choix : l’entreprise individuelle, qui implique toutefois une responsabilité illimitée de l’indépendant (risque sur le patrimoine personnel), la création de société ou bien le statut d’auto-entrepreneur.
Un dernier point à prendre en compte concerne le choix du régime fiscal et social. Il faut savoir que le régime fiscal du travailleur indépendant dépend de la nature de son activité.
Ainsi, les indépendants exerçant en tant que micro-entrepreneur sont soumis au régime fiscal de la micro-entreprise.
En ce qui concerne le régime social, le travailleur indépendant est redevable de cotisations sociales, dont le montant varie en fonction du chiffre d’affaires déclaré.