Travailler en totale autonomie, négocier ses honoraires et aménager librement ses horaires… le statut de freelance offre de multiples avantages. Se lancer dans cette activité nécessite toutefois une bonne préparation ainsi qu’une parfaite maîtrise de son métier. Comment réussir son projet de devenir freelance ? Quelle(s) formation(s) suivre ? Découvrez dans cet article nos conseils pratiques.
Dans un contexte économique fortement concurrentiel, l’externalisation des services et des processus métiers gagne du terrain. Il s’agit d’une aubaine pour les travailleurs freelances, dont les prestations s’articulent majoritairement autour des besoins de l’entreprise.
Ces travailleurs indépendants mettent leur expertise au service des clients, le plus souvent professionnels, pour réaliser des missions ponctuelles moyennant rémunération.
Le freelance est spécialisé dans un domaine précis – sécurité informatique, communication, coaching en entreprise, etc. – et trouve des missions qui sont en rapport avec ses compétences. Il ne s’agit donc pas d’un CDD, mais bel et bien d’un contrat de prestation.
En résumé, le freelance démarche ses clients, négocie ses honoraires et organise librement ses tâches sans qu’il n’y ait de lien de subordination d’aucune sorte entre les deux parties.
Mais si cette autonomie accrue constitue un avantage indéniable, la freelance comporte malgré tout quelques contraintes.
Pour cause, le travailleur indépendant doit gérer, en parallèle de ses missions, les aspects administratifs et marketing de son activité. Une tâche qui requiert des connaissances en gestion d’entreprise.
Pour ceux qui n’ont pas le background nécessaire, des formations adaptées sont proposées par les chambres des métiers et les chambres de commerce.
Ces formations sont destinées aux porteurs de projet et créateurs d’entreprise et abordent différents aspects de la gestion de l’entreprise :
La formation représente un véritable plus pour le travailleur freelance qui peut alors bénéficier d’un accompagnement sur mesure pour construire et développer son projet, mais aussi renforcer son socle de compétences.
De plus, ces formations peuvent être financées en tout ou partie par le Compte personnel de formation ou via le Fonds d’Assurance Formation (FAF), un dispositif propre aux travailleurs indépendants.
À l’instar du salarié, le droit à la formation est pleinement reconnu au travailleur freelance, tel que le prévoit l’article L6312-2 du Code du travail. Tous les travailleurs indépendants ayant cotisé pour ce droit peuvent s’en prévaloir à tout moment.
Mais alors, comment financer sa formation lorsqu’on est freelance ? D’emblée, il est important de souligner que les travailleurs freelance payent des charges sociales sur leurs chiffres d’affaires déclarés, dont une partie est reversée au FAF.
Particulièrement avantageux, ce dispositif prend en charge les formations des travailleurs indépendants, en contrepartie de la Contribution à la formation professionnelle (CFP).
La particularité du FAF est que le financement des coûts de formation est accordé en fonction du code NAF de chaque activité, de la durée de formation ou encore des thèmes de formation.
À titre d’exemple, les travailleurs indépendants proposant des prestations de services peuvent bénéficier d’une prise en charge pouvant aller jusqu’à 1 750 euros par an.
Pour faire valoir ses droits à la formation :
Par ailleurs, le FAF auquel est rattaché le freelance dépend de la nature de son activité :