Le travail en freelance connaît un essor remarquable depuis quelques années. De plus en plus de profils de haut niveau choisissent ce statut en vue de profiter des conditions de travail plus flexibles, et de pouvoir développer leurs compétences à travers différents types de mission. Ces deux dernières années, 50 % des nouveaux diplômés optent pour le freelancing. Ce phénomène implique un changement de politique de recrutement pour les entreprises.
Selon une enquête réalisée en septembre 2021, une croissance significative du nombre des travailleurs en freelance a été constatée ces dernières années.
Ce statut intéresse tout particulièrement les actifs qui souhaitent rester autonomes (plus de 9 répondants sur 10 ont évoqué ce motif) et travailler à leur rythme (plus de 8 répondants sur 10).
Certains veulent, pour leur part, disposer de plus de liberté pour choisir leurs clients, leurs missions et le lieu de travail, tandis que d’autres souhaitent être alignés avec leurs valeurs personnelles (plus de 7 répondants sur 10).
La plupart des freelances exercent un métier dans le numérique, mais cette étude a montré que de plus en plus de profils dans d’autres domaines viennent s’ajouter à la liste des professionnels indépendants (+63 % entre 2020 et 2021).
Interrogés sur les perspectives de croissance de leur activité, la plupart de ces freelances affichent un bel optimisme. En effet, en fonction des métiers, entre 60 % et 80 % d’entre eux se disent confiants en l’avenir.
En France, les PME sont les principales clientes des freelances. Environ 14 % des professionnels indépendants interviennent auprès de grands groupes (contre 20 % en Allemagne).
Plus de 9 freelances sur 10 possèdent en moyenne 9 ans d’expérience professionnelle en tant que salariés.
Le développement de leurs compétences se trouve au cœur de leur préoccupation, notamment pour les profils IT.
D’ailleurs, obligés de suivre l’évolution constante des technologies numériques, ces derniers doivent se former en permanence. Outre cela, ils changent souvent de spécialité. Cela leur permet d’être polyvalents.
Par ailleurs, une autre étude a révélé que le développement de la carrière et la possibilité de travailler à distance sont les premières raisons qui ont poussé les nouveaux freelances à franchir le pas
À ceci s’ajoutent la flexibilité des horaires, l’intérêt des missions en freelance et les revenus plus élevés (44 % disent gagner plus en travaillant sous ce statut). Et ils sont 60 % à déclarer avoir confiance en l’avenir.
En 2022, plus de la moitié des travailleurs (56 %) envisagent de se lancer dans le freelancing alors que 47 % affirment ne pas être optimistes sur l’évolution de leurs carrières.
Pour lancer et pérenniser son activité, le freelance a besoin de trouver des missions.
Voici quelques conseils qui peuvent l’aider dans ses recherches :